Ni avant, ni après, façonner
le temps à sa propre démesure.

Dans le cadre de son métier dûment
enregistré au registre du commerce
et des artistes inclassables, PER
figeait l’instant en un clic clac,
le tic-tac photographique.

Une nuit alors qu’il dissertait avec son
temps, une violente dispute éclata.
Le temps et PER devinrent irréconciliables.
Les temps modernes étaient-ils
irrémédiablement perdus ?

Et devant l’affront de l’horloge de la cuisine qui continuait son manège affreusement binaire et prévisible, il se résolut à agir
dans un sursaut, héroïque !

Il a sorti l’horloge de la cuisine

Lieu où elle végétait par habitude, par conformisme, sans charme, ni attention, ne méritant guère plus qu’un coup d’œil distrait.
Il se mit à l’ouvrage, pour la réinventer, la sublimer. Il l’a déstructurée, défigurée…
Il a démonté le temps. Il l’a recyclé.

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de regarder le temps passer, mais de repasser le temps, de
le recentrer à partir de soi.
Les horloges de PER offrent la possibilité d’envisager le temps comme il nous sied.

Nous étions esclaves du temps qui nous filait entre les doigts, nous courions après comme des damnés. Nous voilà affranchis, le temps n’est plus une contrainte mais un art de vivre à son ou sans rythme.

Bienvenus, aux retardataires, aux couche-tôt, aux couche-tard, aux décalés, aux rêveurs, aux poètes, aux irrésolus, aux esthètes, aux malicieux..

Aux contemplatifs éclairés qui regardent passer le train avec philosophie, indifférence et ironie. A tous ceux qui ont déjà raté leur train, sans drame, ni haine, ni violence.

Ceci n’est plus une horloge. Ceci était une horloge.
C’est désormais une nouvelle perspêctive esthétique
sur notre sentiment d’éternité évanescente.

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